Je m’applique à prendre en compte sans préjugés, l’individu dans sa globalité et toute sa singularité.                                                                                                                                                Je ne réalise que des bilans complets. Un examen cognitif partiel pourrait engendrer des erreurs d’interprétation et d’orientations. En ce sens, un bilan de l’efficience intellectuelle est indispensable avant toute évaluation neuropsychologique plus précise. S'il n'a pas vocation à l'établissement d’un quotient intellectuel, il permet d’établir une « ligne de base » pour l’interprétation des résultats aux différents tests.

La complexité dans l’utilisation des tests psychométriques ne réside pas dans l’administration, mais bien dans l'interprétation des résultats. Malgré ce que le nom peut laisser présager, il est faux de croire qu'un test ne mesure qu'une seule fonction cognitive. Par exemple, les résultats à un test de mémoire peuvent être influencés par plusieurs autres facteurs (motivation, anxiété…) et par la contribution d’autres fonctions cognitives. L'évaluation en neuropsychologie permet de mettre en relation les résultats des divers tests psychométriques entre eux. Ce n’est qu’en évaluant l’ensemble des fonctions cognitives que le neuropsychologue arrive à cerner la nature exacte des troubles cognitifs.

 

Le choix des tests est adapté au profil de l’enfant, à la problématique soulevée et au contexte d’évaluation. Les professionnels adressant l’enfant pour un bilan peuvent émettre des souhaits et ceux-ci seront respectés dans la mesure où ils s’avèrent compatibles avec les contraintes précitées.